À corps bleuté
tu marches
en nuit libre
.
Écoute
ce rythme chaud
qui te berce
.
respire
.
le roulis de la rivière
le chant du chemin
qui, sans heurts
te ramènera
toujours
ici
Travailler les mots comme des billes à enfiler, des images à superposer, pour créer une toile, une surface aux textures nouvelles
"Mon territoire est le matin. J'y reprends toujours pied, et la route repart"Paul Chamberland
"L'écrit ça arrive comme le vent, c'est nu, c'est de l'encre, c'est l'écrit, et ça passe comme rien d'autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie"
Marguerite Duras Écrire
4 commentaires:
Pas mal comme utilisation de l'impératif (je ne m'y reconnais pas directement, ce qui est très bien). Belle simplicité, dépouillement soyeux, sensibilité totale, voix délicate, légère comme un pétale. Voilà pour les fleurs.
Pour le pot, je dirais que tu contournes le sujet plutôt que de l'incorporer; tes images transgressent des logiques de bases qui brouillent leur lecture. Même en travaillant fort, je ne pourrais respirer un roulis ni un «chant du chemin». Sommes-nous dans le possible ou dans l'onirisme romantique? Je laisse ces questions sur un coin de ton bureau.
Ah, pendant que j'y suis : bonne année!
haha! :)
Bonne année à toi, Jean-Simon.
Merci pour les fleurs, même si le pot est un peu lourd ;)
J'en suis encore à me demander ce qu'est, pour moi, l'onirisme romantique ... Mais il faut garder espoir!
Tout est affaire de sous-texte. Un véritable calvaire. V'est la différence entre se contenter d'un talent et pousser une recherche jusqu'aux confins de sa logique. La différence entre «bien» et «fort». En poésie, pas le choix, il faut faire fort quand le talent y est.
Et garde à l'esprit que mon opinion a uniquement la valeur que tu lui accordes.
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