Au retour, la rue Marquette m'a fait du bien avec ces parterres inégaux, ses mauvaises herbes et ses tiges de pissenlits depuis trop longtemps envolés. Au détour d'un arbre, accroupies en bordure d'une clôture, deux fillettes aux robes soleil. «Ça sent les clochettes», a murmuré l'une d'elles. Sous leurs jupes gonflées de vent, un tapis de fleurs blanches. J'ai fermé les yeux. Du muguet.samedi 23 mai 2009
Les clochettes
Au retour, la rue Marquette m'a fait du bien avec ces parterres inégaux, ses mauvaises herbes et ses tiges de pissenlits depuis trop longtemps envolés. Au détour d'un arbre, accroupies en bordure d'une clôture, deux fillettes aux robes soleil. «Ça sent les clochettes», a murmuré l'une d'elles. Sous leurs jupes gonflées de vent, un tapis de fleurs blanches. J'ai fermé les yeux. Du muguet.
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