vendredi 14 août 2009

babioles

Je lis des poèmes qui parlent de dragons et de craies, de clefs et de tiroirs. J'écris des textes où les cadres dérivent, où les maisons s'éteignent. Nous avons suspendu des lanternes au balcon. Pour que les chatons de la ruelle n'aient plus peur, la nuit. À la fenêtre voisine, un homme joue du piano, seul. Emporte avec lui mes rêves d'été.

Aucun commentaire: